12 au 15 décembre 2017
Workshop Annette Van de Gorne
assistée de Marie-Jeanne Wyckmans
1 – Les modèles énergétiques
Ce chapitre est sans aucun doute le plus fondamental et original de ce traité. Il puise ses ressources chez Pierre Schaeffer (le vocabulaire descriptif des sons entendus), François Bayle (quelques notions qui caractérisent l’acousmatique) et Guy Reibel (la séquence-jeu, l’importance du geste). La séquence-jeu : Il s’agit là d’un moyen, simple et efficace, de pénétrer immédiatement au cœur du musical, par une relation expressive, personnelle au son, dans la continuité improvisée d’une séquence balisée par la mémoire, dans l’exploration et le jeu, orienté par une contrainte musicale, sur un ou plusieurs corps sonores, dans l’aller-retour constant entre le faire et l’entendre, dans la relation main /oreille, bref, dans cette relation si particulière d’un instrumentiste à son instrument.
Séquence-jeu et énergie
Les quatre paramètres du son de la musique acousmatique :
Non plus : hauteur, rythme, durée, timbre,
Mais : Énergie-mouvement, morphologie, espace, couleur (spectre)
2 – Les écritures par montage
Le montage est l’essence même de l’écriture sur support (celle des selon la terminologie de Michel Chion), qui permet les possibilités musicales offertes par l’acte, très déterminé, de couper, coller, interrompre, insérer, changer de plan (au sens cinématographique), faire apparaître ou disparaître un événement sans avertissement et comme par enchantement, celui de nos arrières grands’mères devant les films de Mélies, créer des êtres sonores chimériques.
Il s’agit donc, depuis que la musique électroacoustique existe grâce à la bande magnétique, de « couper » résolument dans un déroulement temporel.