Elle est diplômée de l’École supérieure des arts et industries graphiques Estienne (Paris 13e) où elle se forme aux arts graphiques et à la photographie. Elle intègre ensuite une radio associative. Son fort intérêt pour la radio associative est autant sensible que militant.
À travers ses différentes pratiques, elle questionne identités intimes et collectives. Il est souvent question de trace, de collection et de mémoire.
Après plusieurs années de pratiques radiophoniques, elle décide de mener un projet de recherche qui interroge la façon dont le son participe à la construction d’une identité et d’une mémoire.
Pour le projet qu’elle développe au sein du post-diplôme, elle compose des mémoires sonores via l’archivage d’un corpus de sons hébergés sur une plateforme numérique interactive.
Elle se joue des modèles narratifs et structurels inhérents à l’utilisation normée de l’archive pour produire des agrégats mouvants et protéiformes. Cette mémoire se conçoit comme une expérience dans laquelle émergent formes hybrides et récits alternatifs.