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Victor Tsaconas


Depuis mon plus jeune âge, je suis fasciné par l’image en mouvement. J’ai commencé mon parcours académique en étudiant le cinéma pendant 3 ans avant d’entrer à l’ENSA Dijon. Pendant les 5 années d’études, mes nombreux voyages m’ont permis d’approfondir mon travail et mes recherches autour du paysage et du son.

Après obtention de mon diplôme (DNSEP) en 2013, j’ai continué d’explorer les connexions entre le son, le paysage et l’architecture.


Landscape Music est un projet que j’ai entrepris au sein du post-diplôme, dans lequel j’explore la sémiotique du soundscape à travers l’écoute prolongé et l’immersion dans un espace mental et sonore.


 Silo EP est une installation sonore réalisée en Islande au centre d’arts contemporain Verksmiðjan à Hjalteyri.

Silo EP de Victor Tsaconas sur Bandcamp


Hommage à la mauvaise graine est une installation réalisée à l’ENSA Dijon au sein de mon DNSEP en 2013
Hommage à la mauvaise graine de Victor Tsaconas sur Vimeo

https://8point0.bandcamp.com

La plupart de la musique que je crée se situe dans le cadre des musiques
improvisées, «noise» ou expérimentales.
J’explore les potentialités et la physicalité du bruit en travaillant sa texture
comme une matière malléable dans le but de sculpter des sons qui allient
finesse et puissance, pulsations et craquements.                                                                                              Volontairement, j’introduis des erreurs dans ma création et essaie d’éviter
le contrôle excessif sur mes dispositifs sonores. Je tente le plus possible de
laisser vivre les sons pour que le matériau puisse suivre sa propre voie.

Je m’occupe aussi d’un Netlabel d’archives et de créations sonores.

https://labelplus.bandcamp.com

Artiste-performeuse sonore, Morgane Roumegoux a étudié à l’ESAD (Strasbourg) au sein de l’atelier Phonon-Lab, pour obtenir ensuite son DNSEP à la Villa Arson (Nice) en 2012.
Avec l’expérience de plusieurs événements collectifs, mêlant performance
et retransmission en direct sur diverses radios, Morgane Roumegoux s’est
accaparée l’acte oral. Intéressée par l’architecture du langage, elle s’amuse à l’arpenter pour lui trouver ses failles.
D’un détail au premier abord anodin voire absurde, elle s’y attache, ne le lâche
pas, et fabule afin de faire naître une narration : ce qu’elle appelle «ses piécettes».
Imprégnée de la poésie dada et de ses fameuses manipulations et destructions de langage, l’artiste n’hésite pas à jouer de la langue : du bégaiement, au grognement, jusqu’au cri – climax final, à interpréter comme la limite du dicible, elle fait surgir du sens ou plutôt, sublime le non-sens en réponse au rationalisme ambiant.
Par une langue haletante et déstructurée, entre détournement et parodie, elle nous propose des hypothèses d’être, des échecs de communication, des fausses réponses, des absurdités… images sonore d’un court-circuit volontaire.

Performeuse à voix, elle se consacre aujourd’hui à expérimenter cette oralité au travers d’enregistrement acté-diffusés, lui permettant d’ouvrir sa pratique à des objets ou des installations sonores dont le potentiel animiste ne manque pas de pouvoir et de dérision.

Mes questionnements se tournent vers des situations, des formes, à la fois inquiétantes et familières : des situations «miroir» créant un vertige.

Miroir parce qu’elles sont le résultat d’une translation, d’une duplication, d’une ressemblance inopinée, ou simplement parce qu’elles reflètent un usage oublié, transformé.
Mon travail du son est situé dans le champ de « l’essai radiophonique ».
Je travaille sur des situations, des événements, des lieux, des temporalités, dans lesquels se trouvent a priori un « nœud », une zone grise. Par la mise en relation, au montage, d’éléments enregistrés, ceux-ci agissent à la manière d’indices venant à la fois éclairer ceux qui les précèdent, et complexifier l’ensemble.
Je situe le travail du son dans le verbe « entendre », autant dans le sens de l’entendement que de l’audition, l’écoute.
Mentale et physique, l’écoute renvoie toujours à une substantialité de réserve, une mémoire involontaire. Le son n’est pas de la matière mais est inhérent à cette dernière : il en dépend et en témoigne.
Mon projet pour cette année consiste en l’étude de l’utilisation collective du bruit, que  cela se situe dans les interactions sociales et revendicatives contemporaines, aussi bien que dans des situations « traditionnelles »,  voire imaginaires, et toujours profanes…

Page de recherches : www.archipels.org/table/vacarme

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Né en 1982 à Grenoble.
DNSEP Art 2007, ENSBA Lyon.

http://www.zerojardins.com/

 

J’envisage la création sonore comme une pratique dite de «  sculpture  », une immersion dans le son, en temps réel et en résonance dans un espace.

Mes recherches se focalisent sur la création de situations d’écoute et interrogent leurs modes de diffusion et de réception.

Mon projet est basé sur les phénomènes psycho-acoustiques, et questionne la relation de la conscience avec ce qui est perçu.

Flavia Lopez

Ayant comme préoccupation d’intégrer le spectateur au centre du dispositif, mon travail se met en place tel un déroulement, une promenade, rythmé par des séquences colorées et sonores. Des mesures musicales qui prennent formes par la déambulation du spectateur et de son environnement. Celui-ci est invité à se créer sa propre mélodie au gré de ses déplacements.

Mon travail plastique se base sur le rapport étroit et conflictuel entre l’oreille et l’œil. L’individu est incité à mettre en relation la vue et l’ouïe afin de comprendre la surface du son.

Le rapport au temps et à l’expérience du spectateur est très présent dans mon travail. Pour cela, je mets en place différentes compositions vibratoires de trames se juxtaposant afin de créer un rythme. Celui-ci est répétitif et s’étant sur l’ensemble du support. Ce procédé me permet de suggérer la continuité, de prétendre à une non fin, à quelque chose d’omniprésent, comme l’est le son.