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Rose Michaut, artiste plasticienne et sonore, vit et travaille à Perpignan. Fraichement diplômée de la Haute Ecole d’Art de Perpignan (2016), Rose Michaut s’intéresse aux diverses formes d’aliénations, à la culture du divertissement, à la manipulations des médias.

Son travail consiste à récolter des indices, provoquer des micros – dysfonctionnements ou renverser des situations.
S’il elle pratique l’ infiltration ou l’ enquête c’est pour mieux en explorer les différentes facettes sans que l’ humour de certaines scènes ne lui échappe. Sous la forme de ritournelles, feuilletons radio ou performances , elle aime faire des pieds de nez à l’ordre établi . Son univers aux teintes colorées et joyeuses provoque un glissement vers une vérité crue .

Projet de recherche

Espaces commerciaux « plates-formes du rêve »

Je m’intéresse à l’infiltration de la culture du divertissement dans notre quotidien .(le mot divertir veut dire détourner en parlant de l’esprit, des idées.)
L’amusement comme règle unique de toute activité humaine.

Le « Fun » ne s’étend plus seulement dans la sphère des loisirs mais tente à présent de s’imposer dans tout les domaines.
Après avoir étudié son introduction dans le monde de l’entreprise, je m’intéresse à son impact dans les centres commerciaux et galeries marchandes.

Ces magasins géants où l’on trouve dans un même espace : restaurant thématiques, serruriers, coiffeurs, magasins de vêtements, de téléphonie, d’alimentation. A l’image de ce mélange disparate et bon marché, les sons diffusés dans les espaces commerciaux sont du même ordre.

La culture du divertissement absorbe et reprend à son compte tout ce qui est possible pour insuffler une ambiance pittoresque et envahissante.
Il n’y a pas de répit pour les « spectateurs » car au final le spectacle est là, on baigne entre employés déguisés pour vendre un produit, animations bruyantes et musique horripilante, tous nos sens sont « ravis » au sens de « ravissement », d’enlèvement.

Je m’interroge sur les subterfuges pour transfigurer le banal en un « vernis magique » et euphorisant qui capte le consommateur.

Sans oublier l’éclairage et l’architecture, je m’intéresse à ces ambiances sonores qui habille l’espace commercial :

De quoi ces sons sont –ils composés , quels sont leurs caractéristiques ? A quels endroits sont –ils disposés ?
Comment est t’il diffusé et à quelles intensités ?
Pour quels publics ?

Quels tons de voix et articulations ? Changent –ils selon l’espace et comment ?

Dans ce projet il s’agira de décrypter les logiques marchandes et de s’en emparer pour les détourner, jouer avec leurs codes pour en proposer une autre forme.

 

 

Formé a L’ESAD d’Orléans (DNSEP Master II), Quentin Aurat – plasticien et musicien – mène un travail transdisciplinaire à la croisé de plusieurs formes d’expressions tel que la vidéo, le son, la performance et l’installation IN-SITU.

Interrogés à l’aune des technologies actuelles, ces territoires d’experimentation impliquent parfois les médias numériques dans une relation poétique à la machine et aux dispositifs de production sonore, qui scrutent par l’expérience les sens et l’esprit critique du visiteur.

Quentin Aurat mène également un travail commun avec Emilie Pouzet depuis 2009, où l’approche pluridisciplinaire et performative est essentielle.

Musicien autodidacte, Quentin Aurat à une pratique tournée vers l’improvisation et la performance sonore dans le registre de la musique expérimentale, noise, électroacoustique, ainsi que de dans des genres musicaux dérivés du rock et du jazz. Depuis 2004, l’artiste à réalisé plusieurs pièces sonores pour le spectacle vivant et à intégré plusieurs formations musicales.

Quentin Aurat
Né en 1990 à Orléans (France)
Vit et travaille à Bourges (France)
http://quentinaurat.com

Projet de recherche
de l’expérience limite au basculement

Mon projet à l’intention de mettre l’accent sur la dimension inframince du glissements « d’une qualité à son contraire, du convexe au concave, du mâle à la femelle, de l’espace au temps […] » (Marcel Duchamp). Quel est cet instant mystérieux, cette distance que l’on ne peut qu’imaginer? Que raconte elle de l’existence?

Le pli, l’infinité des points de vue/d’écoute qui caractérise le paradigme Baroque est un concept clef qui m’amène à poser la question suivante : En nous approchant d’un point d’harmonie parfait, d’un équilibre idéal, ne nous approchons nous pas également d’un précipice chaotique? D’un état de fragilité telle que le moindre écart provoquerais la destruction?

Décrit comme le stade précaire de la morphogenèse, la métastabilité est cet état mystérieux à partir duquel le mathématicien René Thom invente une typologie des 7 catastrophes élémentaires. Le pli, et la fronce sont deux d’entre elles. Sans y faire référence exhaustivement, il est intéressant de constater que la théorie de R.Thom n’a jamais reçu d’application réelle dans le domaine scientifique, faute de pouvoir quantifier et prévoir les événements…

Mon objectif est de créer une experience esthétique qui invite le visiteur à porter attention aux inflexions qui traversent un matériau : l’acier. Choisit pour ses propriétés physiques et en hommage au fameuses plates reverbs des studios d’enregistrements pré-numériques.

Le but n’est pas d’inventer un instrument — à l’image d’une guitare ou d’un piano par exemple — mais de rendre autonome un dispositif interdépendant et auto-génératif, qui chercherais inlassablement son équilibre en s’alimentant autant qu’il se résiste à lui même.

En prise avec l’espace, insensiblement, tout bascule, tout change, rien ne change…

Né à Bayonne en 1991.

Vit et travaille à Bourges.

« Méli-mélomane », il découvre la composition, de manière « classique » (par les cours de solfège, d’harmonie et d’instrument (guitares) qu’il suit dès l’âge de 7 ans en école de musique), comme de manière autodidacte par l’utilisation de logiciels de Musique Assistée par Ordinateur; notamment les logiciels de partitions midi dits « trackers ».

Fasciné par l’aspect formel des circuits imprimés et des mécanismes, il s’adonne à toutes formes de bricolages (circuit-bending et lutherie sauvage entre autre) dans sa chambre d’enfant qu’il séparait en chambre + « laboratoire ».

D’abord guitariste « coloriste » d’un groupe de bal/rock, il recherchera ensuite les mélanges musicaux les plus étranges, notamment des styles « fusion » rocambolesques ; une boulimie qui le (re)mènera aux nombreuses formes de musiques expérimentales.

Fortement intéressé par le graphisme, pratique qu’il entame en 2005 (pochettes CD/ affiches de concerts), et suite à un bac littéraire il intègre une mise à niveau en Arts Appliqués et décide de suivre un parcours « beaux-art » orienté graphisme.

Il se détournera ensuite de cette voie pour expérimenter une création artistique plus large et rechercher des formes de représentations alternatives du sonore et de l’immatériel en général.

Il obtient son Diplôme National d’Arts Plastiques en 2014 à l’École Supérieure d’Art des Pyrénées puis son Diplôme National Supérieur d’Expression Plastique en 2016 à l’École Nationale Supérieure d’Art de Bourges.

 

Son travail est souvent mixte.
Installation/son/vidéo/performance/photographie/poésie sonore/dessin…

Il expérimente les transmutations / logiques de transferts, traductions inter-média.
Notamment, comment la matière artistique se transforme lorsque elle passe par un état immatériel.

Fabriquer des représentations avec ce qui ne peut en avoir et chercher à saisir une poésie dans un insaisissable état hybride entre apparitions et disparitions.

Là où les rapports matériel/immatériel, réel/virtuel, organique/machinal, geste et automatisme, vivant et inerte sont autant de contrastes que d’hybridations possibles et permettent d’établir un questionnement propre à chacun.

« Jon Haure-Placé a une pratique poétique et jubilatoire de la technologie, sans se soucier des hiérarchies et catégories esthétiques, il éveille notre regard d’enfant et nous entraîne le plus souvent à voir le monde à l’envers.»
Jean-Paul Labro

Il est aussi performeur, membre et co-fondateur du collectif de radio itinérante « Friture ».

Depuis 2014 il compose pour des courts-métrages et films d’auteurs.

Depuis 2015 il est élève de la classe Électroacoustique du conservatoire de Bourges.

En 2016, il intègre le Post-diplôme Art et Création sonore où il s’oriente vers ;

– une recherche presque chimique d’imbroglio de sons aux textures proches mais aux origines totalement différentes. (des échelles confondues avec des sons presque imperceptibles proche du « mouvement » lowercase mêlés à des sonorités plus « identifiables »)

– une recherche de compositions et de dispositifs haptiques, où le sonore est utilisé pour sa dimension tactile, où il devient un moyen de mettre en valeur des forces physiques de mise en mouvement

 

 

 

Duende (2015) – Installation réactive

Haut-parleur bluetooth se mouvant et dessinant en fonction du son qu’il diffuse et à l’affût de la moindre perturbation sonore du specta(c)teur dont la répétition infini se modifiera organiquement en y mêlant les perturbations suivantes.

Subrosa (2013) – série de dessins

Sismographies d’infrabasses

Collisions (2012-2014) – série de photographies

Peaux de kit batterie usées

Gérald Kurdian & TRK_X, musiciens, performers et radio-artistes, étudient les arts visuels à l’École Nationale d’Arts de Paris-Cergy avant d’intégrer le programme de recherches chorégraphiques Ex.e.r.ce 07 – Centre Chorégraphique National de Montpellier, sous la direction de Mathilde Monnier et Xavier Le Roy.

Leurs concerts obliques – Royal Gala (2005), 1999 (2009), 18 Chansons (2010), My first club- song ever (2011), The Magic of Spectacular Theater (2012), La Solidité des choses (2014), TRKTV & Theory Concerts (2015-16) – sont pour eux des opportunités d’inventer des synergies entre les pratiques de la musique électronique, de la performance et du documentaire.
Ils sont régulièrement présentés dans les contextes des arts visuels (Centre Pompidou – Metz, Fondation Cartier, MAC/VAL, Lieu Unique, Plateau Frac-Idf, Centre Clark – Montréal, etc), de la musique indépendante (Centquatre, Nouveau Casino, Festival des Rockomotives, Musiques Volantes, Rock en Seine, etc) et du spectacle vivant.(Usine C – Montréal, Crossing the Line – New York, Festival des Inaccoutumés – Paris, Steirischer Herbst – Graz, WUK – Vienna, etc).

Depuis 2007, ils composent des pièces radiophoniques et collaborent entre autres avec l’Atelier de Création Radiophonique de France Culture. Dans ce cadre, ils y échangent avec des femmes prostituées – Je suis Putain (2007) – ou des danseurs contemporains – 6 mois, 1 lieu et le comportement de l’ensemble (2010) – et explorent avec eux quelques unes des perspectives de nos corps contemporains.

En 2010, ils remportent le prix Phonurgia Nova pour leur projet – Menace, Fantômes (2011) – mené avec l’auteure Caroline Masini et développent depuis lors une série de projets utilisant l’écriture de chansons comme un prétexte au témoignage et à l’échange : Nos jours, absolument, doivent-être illuminés (2011) avec le cinéaste Jean-Gabriel Périot et un groupe de détenus de la maison d’Arrêt D’Orléans, Les Îles Artificielles (2014-15) avec un groupe d’employés d’une compagnie d’assurance.

Ils composent pour des réalisateurs Héléna Villovitch – Le plus petit appartement de Paris (2014 – Collection Canal Plus) -, Louise Hervé & Chloé Maillet – The things we know (2009) -, Arnold Pasquier – Paramount (2010) – et Vincent Dieutre – Déchirés, Grave (2013) et des chorégraphes Mette Ingvartsen, Philipp Gehmacher, Eszter Salamon, Carole Perdereau et Eleanor Bauer.

Vainqueurs du prix Paris Jeunes Talents 09, et repérés par le Grand Zebrock et le FAIR 2010, leur premier album sous le nom de This is the hello monster! est sélectionné parmi les albums de l’année 2010 du quotidien Libération.
En janvier 2016, ils sortent un nouvel EP, Icosaèdre, réalisé par le musicien électronique Chapelier Fou.

Ils entament en 2016, THE VISIONARY QUEERS, un projet de recherche musicale sur les relations qu’entretiennent la musique électronique et la sexualité du point de vue de leurs rituels et des revolutions qu’ils entrainent et ce dans le cadre du post-diplôme Arts et Créations Sonore de l’ENSA à Bourges.

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MUSIC ! 

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Christophe Aslanian est un artiste-compositeur né en1985.

Il étudie à l’EESAB- site de Rennes où il suit les cours de Luc Larmor au sein du GEPS (Groupe d’Expérimentation Plastique du Sonore). Il obtient son DNSEP en 2011 en présentant un mémoire sur l’esthétique de la globalisation. Il part ensuite vivre dans différents pays (Mexique, Thaïlande, Suède) allant à la rencontre d’artistes et d’artisans – tapissier, tatoueur, forgeron- afin d’apprendre ou de collaborer avec eux.

Il vit désormais entre Stockholm où il est membre du EMS et de Fylkingen, et Bourges où il suit le post- diplôme Arts et Créations Sonores à l’ENSA.

Aurélie Pertusot (née à Nancy en 1983) est
 artiste visuelle et sonore. Elle vit et travaille à Nancy et à
 Berlin. Diplômée des Écoles Supérieures d’Art de Nancy et de Sint Lukas 
Art School à Bruxelles depuis 2007 et fondatrice du duo Les Trotteuses – Joueuses de radio-réveils avec 
Anne Moirier, elle est membre actif de l’association culturelle Werkstadt e.V à Berlin où elle a organisé le cycle de conférence mensuel « Art Clinic » en 2014 avec l’artiste-architecte Pascal Brateau. Elle collabore régulièrement avec danseurs performeurs architectes et musiciens.

« Mes pratiques visuelles et sonores se focalisent sur le caractère invisible de l’espace 
et du son et le rapport des individus avec celui-ci. Je cherche à dévoiler les aspects imperceptibles d’une réalité fragmentée en associant le dessin le son et l’espace sous différentes formes
 (installations, performances, vidéos). Les basculements d’un état vers l’autre m’intéressent :
 passages du visible à l’invisible, glissements entre dessin et surface, etc. Je développe une esthétique du presque-rien en utilisant un langage plastique minimal constitué de lignes et de formes géométriques. Mes recherches, éphémères et proches de l’action explorent notre rapport complexe au temps et prennent forme avec des matériaux pauvres et ordinaires
 comme la feuille A4, le fil, la bande adhésive ou encore l’élastique, amenant une fragilité recherchée.
Engageant mon corps dans mon travail, je cherche à rendre tangible le trait et le son et à dessiner dans le vide. La feuille, le mur, l’architecture ou le paysage sont mes supports d’intervention qui sont des invitations à une relecture du lieu. Mon point de départ
 reste cependant l’espace : un espace à appréhender par le vide et désertique décrit par Levinas, hostile aux enchantements du lieu. 
Un espace pour lui-même, sans qualité, quelconque. L’espace même qui traverse les maisons 
et les villes.
 »

Son travail a été soutenu par la DRAC Lorraine, le Conseil Général de la Moselle, l’Agence
 Culturelle de Dordogne-Périgorg et le Fachbereich Kultur Neukölln à
 Berlin et a été récemment nominé au prix André Evard pour l’art concret avec la fondation Messmer.
 Ses pièces ont été présentées en France et à l’étranger : Galerie les 3 
Ourses à Paris, Maison de la région à Strasbourg, Frac Lorraine et Centre Pompidou Metz, Porte des Allemands à Metz, Musée des
 Beaux-arts de Nancy, Musée Lorrain et Château de Lunéville en Lorraine,
 Centre d’Art Bastille à Grenoble, Komplexkarpharnaüm à Villeurbanne,
 Pumpwerk e.V à Siegburg, galeries weisser elefant, Mario Mazzoli, Leuchturm, Shillerpalais à
 Berlin, Galerie Bernsteinzimmer à Nürnberg, lab30 à Augsburg, mais aussi 
lors du 7th international FKL symposium on soundscape – Castello di
Beseno à Besenello, Ny Musikk – Kunsthall à Bergen, Artmuseum of Funen à
Odense et Kulturfabrik, à Esch-sur-Alzette, etc.

http://aureliepertusot.free.fr

www.lestrotteuses.com

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Alix Gastineau, artiste musicien plasticien, vit et travaille à Nantes. Diplômé de l’ESBA TALM site d’Angers en 2016, sa pratique oscille entre plusieurs médiums que sont l’installation, la performance, et l’écriture. Percussionniste de formation (depuis 2007), son travail tente de faire le lien entre la musique utilisée comme un moyen de communication et les bruits du langage détournés en instrument de musique. Pour valider son DNSEP, il écrit un mémoire qui s’intitule La partition : white cube et black box, dans lequel il s’attache à décrire ce que peut signifier la notion de partition dans un milieu qui n’est pas exclusivement musical.

Pour lui, il existe une forme concrète que peut prendre la musique. Une substance cachée dans son immatérialité même. Une métaphore qui s’intègre dans un volume de couleurs, d’odeurs, de goûts et de saveurs. La cuisine serait une autre manière de parler du son. Cette ligne directrice est guidée par des analogies formelles, des concepts liés à des mythes anciens, et par des activités plus contemporaines qui considèrent le repas comme un événement particulièrement sonore, tout comme le concert. Plusieurs axes de recherches sont ainsi envisagés.

 

  • Favoriser la transmission orale des connaissances.
  • La cuisine comme méditation (temps différé du travail).
  • Le charivari, ou l’engagement politique du bruit social.
  • Le terme ‘‘Bouffer’’, une dénonciation de l’animal en nous.
  • La gastronomie, outils de recherche pour un corpus de matériaux biologiques et de textures sonores.
  • Les protocoles de composition sonore extra-disciplinaire à la musique.
  • Le banquet convivial, une porte ouverte décomplexée vers la musique dite noise.

 

En intégrant le post-diplôme Art et Création Sonore de l’ENSA de Bourges, Alix Gastineau a pour objectif de tracer un historique des correspondances entre la cuisine et la musique, à travers différentes problématiques. La recette est-elle une partition de musique ? La cuisine est-elle à l’origine de la musique bruitiste avant l’industrialisation ? L’écriture culinaire est-elle de la poésie ? Peut-on parler de pulsation en cuisine ? Pourquoi au cinéma une bande son couvre les bruits de la préparation du repas ? Le bouffon parle-t-il la bouche pleine ? Le détournement d’ustensile dans la musique expérimentale apparaît-il pour cause de malnutrition ? Un homme peut-il faire de la musique avec des casseroles, sans perpétuer le stéréotype de la femme au foyer ? La cuisine événementielle est-elle l’avenir de nos soirées ?

 

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