Victor Villafagne Né en 1995, il vit et travaille en France.
Le son et les bruits sont des témoins de la circulation des énergies et matières qui constituent l’œuvre. Les formes de Victor Villafagne se digèrent entre elles pour créer des « Fossiles technologiques ». La singularité des matières lui permet de parler de sujets graves. Considérant que l’artiste et les œuvres font corps politique, il s’interroge sur le rôle à jouer pour faire société à l’époque où les formes deviennent attitudes. En 2016, il crée le label Thermal Noise records, puis en 2018, avec Jérémy Saintout, le regroupement de création Première frappe, composé de Plasticiens et musiciens qui réalisent des expositions et créations sonores ainsi que des vidéos afin promouvoir la scène des musiques Underground actuelles. La même année, il réalise la bande sonore du documentaire Soleil Noir de Charles de Kouchko et Camille Courcy. Il a notamment présenté son travail sonore lors du festival d’Uzeste 2017 avec la réalisation d’un studio de performance live dans une Renault espace 1 ou bien au DAF festival 2018 avec la Veste d’Exhib-noise. Il collabore également sur plusieurs projets avec Flora Bouteille comme sur la pièce L’écologie de la peste, présentée au Salon de Montrouge 2019 ou pour la performance Powerful General Purpose Art part I : le perverti aux Subsistances à Lyon.
Diplômé avec mention de l’ENSBA Lyon en 2019, Victor Villafagne est aussi lauréat du Prix Charles Dufraine ainsi que du Prix des Partenaires pour son projet de Drone Sound System.
Objecteur de regard: 2019
7 tazers sont assemblés pour former un instrument de musique . Lorsque le détecteur sent une présence les tazers déclenche les arcs électrique de très haut voltage qui électrifie les cristaux de bismuth pour les défendre contre les regards indiscrets du visiteur d’exposition
Hamstamgram: https://www.instagram.com/vctrvllfgn/?hl=fr Thermal noise records : https://soundcloud.com/thermalnoise-rc Destruction Sans Perte:https://soundcloud.com/heretiques-erratiques
Première frappe vidéos : Tu me ferras pas vivre la réalisé par jeandrei : https://www.youtube.com/watch?v=pjI3S7Y_Ung Les pookies Farceurs réalisé par Jérémy Saintout : https://www.youtube.com/watch?v=_gfpmejayq4
SOLEIL NOIR, Documentaire de Charles de Kouchko et Camille Courcy . B-O victor villafagne : https://www.youtube.com/watch?v=xjYY4YrQC4k
Mallette PPPSSS: Personal Power Plant Safety Sound System 60x120x25 cm 2019 Structure acier assemblée avec Samuel Bouteille. Système de contrôle, de refroidissement,de dérivation circuit, électronique, réactor core, électronique sonore artisanale, compteur Geiger , colis de stockage de déchets MA-LV, cristaux de Torbernite.
Mallette Sonore, utilisant des cristaux radioactifs pour générer du son et interpréter la pièce MLTP( More Longer Than Possible ) d’une durée égale à la demi-vie radioactive de l’uranium 238 : 4.6 milliards d’années
Pour PGPA aux Subsistance Lyon ( 02/11/2019) : https://florabouteille.com et Pour l’exposition Eclats: Constellation provisoire au centre d’art du Creux de L’enfer :
http://www.creuxdelenfer.fr/eclats-1-constellation-provisoire.html
Credits photos: Marine Leleu
Victor Villafagne
Je veux entendre le son underground
Le bruit avant de s’est cassé
capturer l’indicible
Cristaux d’eau
Art sur le terrain
Recherche sonore
exploration sur le rythme
et son de l’animisme –
de l’esprit glaciale
Dans une nature sauvage
Une forme d’art nomade
comme un espace de liberté
Expérience polymorphe
« Et ils me demandent :
Vous êtes glaciologue, scientifique ?
Non, artiste ”
ah
je pense.. ( ou est la limite ? ou est la frontiere?)
Nous demandons la permission à la Wallmapu a la Pachamama.
A l’esprit des bruits des glaciers et des montagnes
qui vit ici depuis des milliards des levers de soleil
Et avant d’entrer, ils me dissent?
« Natalia d’abord ta vie, puis l’art ..
ce territoire est très dangereux »
Tout à fait …
mais je ne peux même pas les séparer!
Dois-je les séparer?
L’art et la vie?
je suis montée sur la pierre dans la brume.
Entre granits, marbre pur
Le mutisme semble total.
Presque total.
Coupes tétraédriques
Sans ombres, je ne sens plus mes doigts.
Toucher la glace translucide qui reflète cette calme
Entre rien et rien de plus
Entre rien et rien de plus
plus on avance
plus de silence
Au bout du monde(?)
En Patagonie
Le sud est le nord
et la fine couche d’ozone –
rayonnement élevé – danger
Je ne vois plus rien
marche inclinée
lentement
Lentement mais sûrement..
Peu à peu
ascension à travers de la moraine
le son, le glacier et la lumière,
beaucoup de lumière
comme un espace de liberté
dans lequel je commence à entendre le bruit millénaire
où toutes les fréquences sont mélangées
Blanc uniquement Blanc
Bruit blanc
Bruit bleu
Bruit transparent
Un son indescriptible plus pur translucide et diaphane à la fois
Et tout devient mélancolique,
entre la peur émouvait et l’excitation
en même temps
Comme si c’était suspendu
Chute presque
Reculer
Reculer
La coupe lointaine et radicale
Son violent qui fait taire l’âme,
Au loin très loin
Cris de roches anciennes.
Cri de glacier, rugissement de la glace.
Le rugissement glaciaire
respire
respire
Métaphores du passé
vers le futur
Millénaire, Primitifs
Des milliers de milliers d’années là-bas
Volumes de doubles courbures
De surfaces hyperboliques
Et les angles fractals
Qui éclatent comme des diamants
Lignes anti-prisme.
De symétries parfaites
Ouiiiii
Ma géométrie émotionnelle
juste là
je me souviens…
Changer de trajectoire
Fissures mortelles
Traversée
À autres dimensionnels?
axes de rotation
… Puis le silence et moi
Nous avons échappé à l’avalanche
vers le cercle du ciel bleu
où ont défié les limites

L’inconscient | Borderscapes | Rêverie | Art comme expérience Document | Récits Musique | Son | Installation multi-media
https://idocumentmyself.tumblr.com/
Je travaille actuellement sur un projet en cours que j’ai appelé provisoirement Wild Tracks.
Comme je m’intéresse depuis quelques années au rôle de l’expérience dans le champs de l’art et dans la création d’un côté, et d’un autre côté aux aux liens entre le son et les états de conscience altérés Wild Tracks est inspiré de la notion de la « Rêverie », telle qu’elle a été théorisée par le philosophe français Gaston Bachelard. D’après Bachelard la rêverie représente une « zone intermédiaire de
La rêverie se distingue par le rêve nocturne. Elle synthétise et contracte l’être nocturne et l’esprit diurne de l’individu : « la rêverie est une activité onirique dans laquelle une lueur de conscience subsiste ».2 Comme une expérience esthétique très poussé la rêverie soulève que la création dépends d’une sémantique provenant d’une sphère complètement immatérielle, d’une réalité rhizomatique
En partant de ces idées-là j’expérimente la documentation régulière des mes propres expériences de rêverie en cherchant à créer une archive qui me servira ensuite à faire naître des récits plastiques de ses séquences-rêveries. J’ai fais dès lors un travail de collectage de captations sonores hors studio, enregistrant de paysages-et d’évènements sonores (communément appelé Field Recording). La vidéo aussi m’a servi a
« Les documents de l’onirisme éveille que nous livre la
1G. 2G. 3G. 4Bachelard :La
l’état de conscience du sujet », un processus mental lors duquel une image se met au centre de notre attention que l’on contemple. L’objet contemplé de la rêverie est, à la manière d’un fantôme, mené par une force poétique qui sollicite tout les sens et devient ainsi « inépuisable ».1
De ce fait la rêverie « amortit la dialectique entre être et non-être dans laquelle s’emploie le principe de la plasticité du monde. ».3
résultant d’un mouvement de l’imaginaire, d’un « je » transcendantale.
collecter des documents et le dessin, la photographie et le collectage d’objets sont des outils qui font également partie du processus. Cette méthode s’intègre de manière conséquente dans ma pratique artistique et me permet de m’interroger plus généralement sur l’intégrité de la pratique artistique dans un
contexte plus globale de l’être et de son environnement à l’échelle de l’inconscient.
rêverie doivent être travaillés -souvent longuement travaillés –
par le poète pour recevoir la dignité des poèmes. Mais, enfin, ces
documents formés par la rêverie sont la matière la plus propice
pour être façonnés en poèmes »4
Bachelard :La poétique de la rêverie, Paris, Presses
Universitaires de France 1960, p.130
Bachelard :La poétique de la rêverie, Paris, Presses
Universitaires de France 1960, p.135
Bachelard :La poétique de la rêverie, Paris, Presses
Universitaires de France 1960, p.35
poétique de la rêverie, Paris, Presses Universitaires de France
1960, p.130
Carousel Images: No images upload
D’abord issu d’une formation jazz et musique assistée sur ordinateur à Jazz Action Valence, les années à l’Ensa Bourges m’ont permis dans un second temps de développer des pistes autour de la relation entre rêve et ordinateur. Le DNAP s’est construit autour de l’idée d’un monde où l’homme aurait disparu, laissant derrière lui des artefacts numériques, mettant le spectateur dans la posture d’un « archéologue d’un présent potentiel » (cf. McKenzie wark). C’est l’occasion de mettre en scène des documents comme les premiers rires enregistrés de Charley Douglass, le Blue screen of the death avec la composition d’un hymne post-humain, de créer des affiches avec des sous-titres automatiques d’un rapport amoureux, ou de figer sur écran ceux extraits de 2001:L’Odyssée de l’espace , la scène où Hal ne répond plus. La pratique de la radio se développe en parallèle de celle de l’image et de l’installation avec le collectif Friture ou à l’école avec Radioradio. Au fur et à mesure des recherches, The Idea of North de Glenn Gould y fait naître un intérêt grandissant pour la notion de contrepoint : via la musique de Bach, avec le sentiment d’ubicuité que Gould développe, et cette idée de superposition des temps ; ce qui me plonge ensuite dans la curiosité de la physique quantique. Cela fera naître un mémoire polyphonique tissé d’interviews, une conversation virtuelle développant en arborescence l’histoire de la musique grégorienne, une approche des sciences de la perception, de la cognition, de la physique du son ainsi que des récits d’expériences radio. Ce mémoire commence d’ailleurs en quatrième année au Canada, où je rencontre André Eric Létourneau et ses lives nocturnes sur Ckut composés de synthétiseurs, de poésies improvisées et d’enregistrements au dictaphone. A ce moment-là, on me donne aussi accès aux archives des émissions expérimentales de Benoit Fauteux aux mixs punks et délirants des années 80 à 2000 sur Cibl. De retour en France, cela me pousse à poursuivre des pratiques de musiques improvisées avec le groupe Sing mir ein neues Lied, les expériences hybrides avec Raadio Caargo, ainsi que l’étude de la synthèse (granulaire, analogique…). Après le DNSEP, j’étudie le cinéma à l’Esav pendant un an à Toulouse, les cours de scénarios m’encouragent à retourner sur des formes d’écritures polyphoniques, à la radio et en musique.
Cette année, les expériences continuent avec le groupe de trap progressive BeBom18 et se lance des projets comme l’émission de mix Sms from the Moon, ou la musique sous le nom de Radio Uphê Umwelt (nom provisoire). Aujourd’hui je m’intéresse à des formes inspirées du free jazz avec la synthèse, l’intrication de motifs rythmiques, et la composition à partir de samples en musique et en image : comme un générateur de paysages, de fictions, une tentative de transcription d’un monde complexe, instable, ample et transversal.
Liens :
https://les1.syntone.org (Mémoire sous la direction de Jean-Michel Ponty, également suivi en continu par Jérôme Joy)
Ambre Dourneau est née sous les signes d’eau, localisée à Bourges. Sa recherche est sémantique, elle adore faire des rapprochements entre les choses, en toute subjectivité. All she see is signs ! Intéressée par la narration spéculative, les cosmogonies fictives, le bien-être actuel. Elle tente de proposer des histoires du présent, utilisant l’art comme archive.
Avec ces faux-ongles, elle click click, connectée au w.w.w. Creuse les informations collectives cumulées sur les réseaux pour penser des moyens d’attaquer la matrice omniprésente « monoculturelle ». Son travail traverse les espaces-temps où les références s’entremêlent dans un compost, pour nourrir des visions de connexion et d’émancipation.
Edie Rhod est son nom de scène le plus récent. C’est la présentatrice qui anime le PPP. Elle n’apparaît que lors d’évènements collectifs : festivals, rencontres, radio en streaming ou fm. Ces dispositifs de diffusion faisant partie intégrante de la pérennité de ses projets.
Elle est membre des merveilleux collectifs : Drums, Bebom18, Par-delà la brume, et autres en suspend comme l’Eau Argentée, T.V.A., RadioRadio, La cave 40.
Liens :
https://www.instagram.com/edie.rhod/
Bio
Née en 1980. Après des études universitaires en médiation culturelle (IUP Métiers Arts et Culture, DEA inter-universitaire en art actuel et une thèse de doctorat autour des processus d’artification de l’art brut), Delphine Dora décide d’orienter et de consacrer son travail vers la création musicale et la composition.
Sa pratique musicale variée s’articule essentiellement autour de l’enregistrement de disques, le live mais aussi la performance. Depuis 2005, elle développe de façon indépendante une oeuvre protéiforme — entre démarche introspective et expérimentation sonore –constituée d’une vingtaine de disques parus sur des labels français et étrangers : three:four records, Feeding Tube Records, Okraïna, Fort Evil Fruit, Was Ist Das ? Bezirk, etc.), dans des micro-tirages (cassettes à 50 exemplaires) ou tirages plus importants (vinyls 300 à 500 exemplaires). En plus de son travail solo, elle a travaillé et collaboré sur disque et/ou concerts avec de nombreux musiciens français et étrangers sous forme de duos ou trios : Bruno Duplant, Sophie Cooper, Eloïse Decazes, Mocke, Mathias Dufil, Andrew Chalk, Laura Naukkarinen, Wolf Eyes, etc. Sur son nouveau disque à paraître, l’Inattingible, elle invite une dizaine de musiciens de la scène expérimentale mondiale aux arrangements.
Elle a également participé à des projets transdisciplinaires. Elle a notamment collaboré à des performances : lectures musicales-performées avec les écrivains Charles Robinson et Dana Hilliot ou avec la vidéaste, curatrice, géographe et poète Amy Cutler ou performances sons-dessins projetés avec l’auteur-illustrateur pour la jeunesse Elis Wilk. Elle travaille actuellement sur des musiques pour un film à paraître en 2020.
Elle est également fondatrice et directrice artistique du label Wild Silence, dont le catalogue comporte une vingtaine de disques, label destiné à la publication de certains de ses travaux (solo ou collaboration) ou bien à l\’accueil du travail d’autres musiciens français et étrangers, inclassables et expérimentaux (Ensemble0, Rainier Lericolais, MonteIsola, Mami Wata, Lodz, Pefkin, etc). Elle s’est produite en France et en Europe dans des lieux aussi variés que Cafe OTO (Londres), Brotfabrik (Francfort), Instants Chavirés (Montreuil), Ateliers Claus (Bruxelles), EACC – Espai d’art contemporani de Castelló (Espagne), Le Périscope (Lyon), Galerie de l’Art du Temps / Chapelle de l’Oratoire (Clermont-Ferrand), et des festivals comme Le Guess Who / invitée par Julia Holter (Pays-Bas), Fanø Free Folk Festival (DK), Supernormal Festival (UK), Copenhagen Jazz Festival (Danemark), Time Zone Festival (Bari, Italie).
Démarche
Après un apprentissage en piano classique, mon parcours de musicienne a débuté avec une musique d’un abord plutôt minimaliste, et une approche brute du piano et de la voix. Puis, ma palette sonore s’est enrichie au fil des années, avec l’apport de nouveaux instruments : sons de claviers, field recordings, sons MIDI, instruments que je joue de façon rudimentaire : guitare préparée, cithare, violon, etc. La voix et le clavier occupent une place centrale dans ma pratique. Ma production musicale (en solo ou collaboration) prend des formes variées : mise en musique de poèmes ou textes littéraires, pièces pour piano ou instruments variés, formes abstraites de la chanson, musiques construites sous forme de collage sonore, improvisations, explorations vocales, relecture de folk songs, etc. L’exploration d’un style personnel, à travers les langages de l’expérimentation et l’exploration de nouveaux territoires sonores et musicaux est une constante de ma pratique : d’un enregistrement à l’autre, ma musique tissée de contrastes et nourrie de nombreux styles musicaux (du folk à l’ambient, de la musique minimaliste / répétitive au drone, du free jazz à la musique classique ou psychédélique) explore différents états mentaux.
Mon travail musical, nourri par la littérature, la poésie, le cinéma, les arts visuels, le monde naturel et le mysticisme explore l’onirisme de la perception et les zones-intersticielles entre jour/nuit, ombre/lumière, réel/imaginaire, familiarité/étrangeté, intérieur/extérieur.
Ma musique la plus récente tente de transcender les genres musicaux et de tisser des relations nouvelles entre travail vocal / texte / musique / sons. Mes recherches sonores actuelles tendent d’embrasser différents types de paramètres au sein de compositions « ouvertes » : micro-tonalité, relation entre son/silence, bruits infinitésimaux, sons tirés du réel / narration fictive, notion d’hantologie / et mémoire, physicalité du son / abstraction sonore. Fascinée par la musique électroacoustique/acousmatique et la spatialisation du son, je travaille désormais à partir de la collecte de bruits / sons de mon quotidien ou environnementaux (field recordings) qui agrémentent mes compositions et œuvres musicales de nouvelles textures qui mettent en tension le réel et l’imaginaire. Je m’intéresse à ces différents éléments sonores, comme matière première pour développer de nouvelles situations d’écoute, plus immersives qui témoignent du monde sensible environnant et de problématiques plus vastes.
Projet
Pour le post-diplôme, j’aimerais orienter mes recherches autour du paysage sonore, à partir d’un travail de collectage et d’agencement / composition autour d’enregistrements de terrain. Ce travail autour des field recordings est aujourd’hui un axe central de mes recherches sonores, comme matériau intimiste issu de mon quotidien, à intégrer dans mes compositions musicales. Partir d’un réel brut en attachant une importance autour du son comme matière concrète, physique et poétique et comme vecteur d’émotion.
Les relations entre humains et non-humains, à travers la question du paysage sonore et des questions environnementales, est un terrain que je souhaite investir dans mes recherches et mes travaux musicaux/sonores futurs. La question de l’anthropocène (baisse de la biodiversité, disparition des espèces, dérèglement climatique) est une problématique environnementale centrale qui me préoccupe de plus en plus, tout comme la place du silence (et des différentes qualités de silence) et des relations aux différents bruits dans un environnement, où l’humain a pris une place de plus en plus importante dans les activités, sera un possible axe de recherche.
Mon travail visera à témoigner de la richesse du paysage sonore, et d\’interroger par ailleurs (en traduisant musicalement et d’un point de vue sonore) le sentiment de la menace qui pèse sur les paysages sonores et certaines de ces transformations (perceptibles ou silencieuses) à travers la pression qu’exerce l’anthropisation du monde.
Je souhaite réaliser un dispositif sonore orienté autour de l\’écoute « approfondie », une œuvre qui pourrait se présenter sous de multiples formes et dans différents contextes, et pourrait évoluer dans le temps : disque, hörspiel (création radiophonique hybride, tissée de voix, musiques et sons) dans le noir, installation sonore multi-phonique & photographique, et un dispositif live.