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Composition#5 – Arthur Zerktouni – 2014.

Installation : 12 colonnes faites de fil fluorescent mis en vibration par des systèmes mécaniques.

photos : Amar Belmabrouk

composition#5-zerktouni

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composition#5-zerktouni

en attendant le montage de la vidéo documentaire réalisée de nuit par Nikolas Chasser Skilbeck :

compo#5

Sous une forme architecturale faite de fragiles colonnes lumineuses, ce nouveau volet de la série Compositions propose un jeu de traductions entre ondes sonores et visuelles. Il s’agit ici d’un temple oscillant entre matérialité et immatérialité, une structure fantomatique qui laisse libre court aux projections mentales du spectateur.

avec le soutien de l’ENSA Bourges, du Conservatoire de Bourges et de Culture O Centre.

mes remerciements à J.M.Ponthy , R.Cocchini , N.Lecocq , S.Doré, à l’ensemble des intervenants du post-diplôme Laborintus et à mes camarades.

az.2o14.

né en 1979 à Besançon

Formation :

DNSEP art en 2007 à l’École Supérieure d’Art de Mulhouse

Parcours :

A l’age de 17 ans je découvre la musique techno, notamment la techno hard-core. A l’époque cette musique me fascine et je prends conscience de l’existence d’un univers sonore à découvrir.
Je décide d’intégrer une école d’art, d’abord à la Villa Arson à Nice pendant une année puis à l’École Supérieure d’Art de Mulhouse. Je découvre la musique électronique minimale avec Ryochi Ikeda et Alva Noto puis l’art sonore avec La Monte Young et le mouvement futuriste. Depuis 2007, date d’obtention de mon DNSEP, j’oriente mes recherches autour du bruit et de sa perception par l’auditeur. En parallèle, je fonde le collectif ödl avec d’autres artistes, musiciens, et historiens. Au sein du collectif j’organise des concerts de musique expérimentale et mène des projets d’installations et de concerts créé par le collectif.

Time is Everywhere

Projet :

J’oriente mes recherches autour des notions d’espace et de perception sonore.
A partir d’une musique composée d’une texture sonore complexe, continue, à volume élevé, je souhaite travailler sur la modification de l’état de conscience de l’auditeur. Chercher des situations qui créent une perte des repères: sensation de perte d’équilibre, hallucination auditive, rapport au temps et à l’espace altéré.

Love & Noise – Experiment by J.J. Pth

Liens :

http://l-a-b-o.org
https://soundcloud.com/l-a-b-o
https://www.facebook.com/labo.org

Née en 1989 – Nantes/Paris

http://www.aurelianardini.com / Écouter

plan hotel

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FORMATION

Au départ, le chant et le piano pratiqués en école de musique dès cinq ans, avec un goût prononcé pour les musiques pop, les chants traditionnels et improvisés. Puis beaucoup de concerts avec différents groupes de rock, la composition et l’écriture de chansons.
Une année de classe préparatoire en arts plastiques dans laquelle je réalise des sculptures jusqu’au jour où je vois la pièce Clapping Music de Steve Reich. Dès lors je commence à intégrer la matière son à mon travail.
Cinq années aux beaux arts de Nantes pendant lesquelles j’interroge les modes de représentation de l’espace sonore par le biais de dessins et d’installations sonores.La création d’un groupe de chant avec lequel j’expérimente l’improvisation en groupe, la spatialisation du son, les interactions avec le public, la polyphonie, la cacophonie,
l’espace scénique.En troisième année un séjour Erasmus à l’école d’arts d’Utrecht (Pays-Bas) où je réalise une composition sonore à partir de dix langages différents enregistrés sur place. Un DNAP musical. La découverte du travail de Meredith Monk. Un voyage aux Etats Unis d’où je reviens avec une cartographie et mes premiers
essais radiophoniques. Les premières tentatives de performances vocales et de poésie sonore. Un stage au Cube, espace d’exposition numérique où je découvre le travail Sonic Bed de Kaffe Matthews. Un work shop avec Anne-James Chaton et la création d’un concert
semi-improvisé à vingt-cinq musiciens. L’écriture du mémoire autour des représentations de l’espace et du temps dans la partition et la cartographie. La réalisation de dessins-panorama où le paysage devient partition. Une résidence en Islande où j’enregistre des récits de paysages. Mon DNSEP qui s’ouvre sur une pièce vide de tout objet où vingt-quatre choristes interprètent une pièce sonore composée à partir d’un paysage. Des performances vocales dans lesquelles le public devient acteur. La création d’un module sonore d’improvisation sur roulettes pour faire des chansons à la demande.

PROJET RÉALISÉ POUR LABORINTUS

J’aimerais poursuivre mon travail de recherche autour de la spatialité du son en partant de l’idée que l’auditeur « fait » la musique autant que celui qui la produit. Perturber l’écoute et éroder la narration. Explorer La diversité sonore vocale jusqu’à l’épuisement. Mettre en friction différentes catégorisations de la musique en les convoquant dans le même espace. Déjouer la chronologie du son en l’abordant de manière spatiale. Questionner l’auditeur et responsabiliser sa position dans l’espace sonore.Dans ce projet, l’auditeur devient actif et provoque différents évènements sonores par son déplacement.

Julien Grosjean – 33 ans – Lyon

julien_grosjeann

Collectif Si
Soundcloud

Formation :
études comptables puis de multimédia
classes de percussions, d’électroacoustique, de guitare et de batterie jazz
formation professionnelle aux arts de la scène
workshops

Suggestion de présentation :
je provocateur plan plan, j’anticonformiste plein d’habitudes
j’ai conservatoire, je spectacles et concerts, j’ installations et performances
je percussions et objets sonores et je me synthèse modulaire
ambitieux ambivalent ambigu
(dés)enchanté
je me suis tempête pour des murmures
je curieux et doute pour lucide
espace temps timbre
comment c’est grand entre coeur de rocker et 4’33 ?
comment c’est long ? comment c’est bon ?
morton feldman + portishead + roger turner + steve reich =
il danse frappe joue aime pense lit frotte mange écoute regarde
«le reste n’est que l’idée que nous nous faisons de nous même »
je ne sais pas
chantier mobile

Projet annuel :
Installation 1
Premier élément d’une série d’installation
Un magnétophone enregistre en continu sur une boucle de bande magnetique le son généré par la présence du public dans l’espace de l’installation.
L’enregistrement, diffusé en temps réel dans ce même espace, est effacé par le champ magnétique d’une série d’aimants qui, chacun dans un mouvement pendulaire, vont et viennent au dessus de ce morceau de bande, effaçant par bribes l’enregistrement.
Cette mise en scène symbolise la mémoire et les différents processus physiologiques qui ancrent ou pas l’information dans la conscience et le corps de chacun.
Plus largement, c’est la notion d’identité qui est mise en jeu. Comment se construit ce je qui pense et ressent ?  Qu’est ce qui le met en mouvement ? Que sait il et ne sait il pas de lui ?

 

Deneux Janick
33 ans Amiens

http://lesonmisenbouteille.wordpress.com/

Premier contact avec le son dans ma jeunesse grâce à mon baladeur radio cassette qui m’accompagnait partout.
Plus tard je décide de me tourner vers l’art du dee-jaying, à partir de là je m’oriente définitivement vers le le hip-hop et sa culture Turntablist.
Au fur et à mesure de mes recherches, je découvre des compositeurs comme Michel Chion, Iannis Xenakis, Edgar Varèse.
En 2011 je m’inscris au CRR d’Amiens ou j’obtiens un DEM d’électroacoustique. J’ai depuis participé à plusieurs workshops allant du Sound Design de jeux vidéos chez Ankama Prod au stage de bande magnétique à Musiques et Recherches.
Actuellement j’aide Radio Campus Amiens dans la réalisation et création d’émissions radiophoniques.

Projet de l’année :
J’aimerai détourner des objets pré-existants dans l’espace public architectural en les transformant en objets sonores, donc de proposer à l’auditeur de croiser le chemin de l’écoute, qui viendrait résonner, siffler, couler, buller, se diffuser en situation d’écoute « In situ » et « peut-être » ainsi casser les habitudes du quotidien sonore.
Mes premiers questionnements se font autour de l’eau et du vent comme éléments déclencheurs.
Je me suis imposé pour ce projet de ne pas utiliser l’électricité.

www.alexandrabrillant.fr

née en 1988 à Paris

Projet

Cette année, je participe à l’habillage sonore d’un projet documentaire portant sur l’économie forestière dans le Morvan en Bourgogne. C’est ainsi que j’ai découvert ce territoire ancien, bercé de légendes celtes, et surtout bousculé récemment par le projet d’installation d’une grande scierie. Dans cette région sinistrée, même si la promesse d’emplois et d’essor économique est une véritable aubaine, certains habitants se sont farouchement opposés au projet afin de faire entendre leur voix sur ce qui participe de l’essence sociale, culturelle et naturelle de ce territoire ; la forêt. Inspirée par leur combat désespéré de David contre Goliath, mais aussi par la précarité de ce territoire qui se désertifie, j’ai voulu réaliser une performance sonore in situ. Mon projet est d’investir un coin de forêt et de traiter en temps réel les micro-sons qui le peuplent pour en faire une composition transmise en direct dans un village tout proche. Comment donner voix, comme dans un conte, à cette entité silencieuse mais bien vivace dans l’imaginaire local, qu’est cette forêt ? Ou plus généralement, comment envisager l’espace sonore comme un champ fictif de narration ?

Micro espion

Cabane

Intérieur cabane

Formation

DNSEP art en 2013 aux Beaux arts de Rennes – EESAB.

Parcours

A l’âge de 15 ans je commence à m’intéresser au son, d’abord pour jouer de la musique rock. Faute de moyens matériels et de savoir jouer d’un instrument ma pratique consiste surtout à fabriquer mes propres sons en détournant des objets ; démonter puis remonter des platines, chaines hifi, radiocassettes etc. Après un passage en fac de philosophie/anthropologie à Paris, je poursuis mes études en art plastique. Je commence dès lors à m’intéresser au Circuit-bending. Une pratique qui consiste à modifier, par des court-circuits, des objets sonores électrifiés afin d’en faire des instruments de musique électronique. Je fais la rencontre de Dr Von Pnok, un musicien 8bit (joue de la gameboy), avec qui je réalise des performances/concerts avec des jouets modifiés. Aux Beaux-arts de Rennes, ma pratique s’étend à l’image, notamment la photographie. Je suis les cours de Luc Larmor et commence à faire des installations multimédias mettant en jeu des questions autour de l’immatérialité et de l’imaginaire collectif (fantômes télévisuels, miroir magique, machine vivante). Depuis trois ans, avec le concours d’un ingénieur en biomédical, je développe des dispositifs interactifs inspirés par la science fiction (jouets devenus machines autonomes, lecteur de pensée). Intéressée aussi par l’onde radio, comme corde invisible liant le corps et l’espace, je réalise des performances sonores et installations à partir de larsen FM. Dans mes pièces, j’utilise des formes ludiques et joue de leur caractère tragi-comique.

Performance Crescendo (2012)

Performance Safari Noise (2012)

marineange.com

Parcours:

Née au Blanc-Mesnil en 1988. Je construis des univers sonores liés à des contextes, dans une pratique de l’oralité et de l’improvisation.

Ce travail donne lieu à des formes performatives, de concerts, d’installations ou de radiophonies. De plus, les pratiques de la musique et la création radiophonique influent sur le positionnement que j’adopte dans ce travail.

En 2012, j’obtient mon DNSEP à l’école des arts décoratifs de Strasbourg en proposant un travail plastique sonore et narratif.

Dans mes pièces, je préfèrerai toujours les signes précurseurs aux faits eux-mêmes.

Mon projet :

Intervenir en diffusions, extractions, écoutes dans l’espace public. Construire une installation.

Je m’intéresse à l’espace publique comme contexte concrètement politique. Je le conçois comme un lieu de recherches, de collectes, permettant d’asseoir une réflexion. Mots clefs : « centre incontrôlable et marges incalculables » (E. Glissant),

Mon travail plastique est directement lié aux contextes, aux supports, et aux systèmes qui en découlent parexemple : parleur diffuseur, écouteur. En tout cas, ces matériaux indiquent souvent les directions des pièces que je dessine.

Cependant cet intérêt n’est pas mis en évidence dans mes pièces. C’est a dire qu’il n’en devient pas le sujet ou le prétexte, même si parfois, les limites deviennent poreuses.

Ensuite, les univers fantastiques, de science-fiction, de rumeur, de fantômes me parlent beaucoup, dans leur aller-retour constant entre « un » et « multiple ». Pour cela Carlo Ginzburg, Yann Parenthoën et d’autres m’ont beaucoup marqué, pour leur utilisation de la parole aussi.

Par ailleurs j’utilise très souvent la narration. C’est un système qui me permet d’en contourner d’autres peut-être.

Ce projet s’inscrit dans la lignée de ma pratique : multiple, et s’épanouissant dans la diversité, le bazar…